Les bonsaïs comme les autres plantes ont bien poussé ce printemps plutôt précoce.

il est temps de faire une petite taille pour les reformer.

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Ci dessus une forêt de micocoulier Celtis australis de 2 ans

1ère photo: avant la taille.

2ème photo: après la taille on cherche la face: point de vu qui met le bonsaï à son avantage.

3ème photo: la face est trouvé.

Ci dessous: un grenadier Punica granatum de 2 ans

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1ère photo: avant la taille.

2ème photo: après la taille, et face trouver. C'est plus facile de trouver la face sur les petits sujets.

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Ci dessus un micocoulier Celtis australis

la encore il a été taillé, mais il à également été désherber et les racines dégagées en vu de sa mise en pot, probablement cet automne.

Petite floraison discrète pour celle-ci.

Plus spectaculaire pour celle-là

Je tiens à m'excuser mais je ne pourrai pas finir le post sur la construction de la ruchette pour le moment.

En effet, la ruchette qui me servait pour la démonstration a été utilisée pour récupérer un essaim!

(malheureusement, le photographe était derrière une vitre)

Pour commencer, il faut savoir qu'un essaim lorsqu'il vient de se poser est particulierement docile, donc il est inutile de paniquer et de se précipiter dans l'instalation.

Ensuite.. et bien il faut mettre la main à la pâte. Un essaim c'est comme de la gélatine vivante... ça bouge ça fait bzzbzz mais c'est assez compact. Il ne faut donc pas hésiter à mettre les mains dedans, attraper (sans serrer) puis faire tomber dans la ruchette située le plus près possible.

Afin de récuperer un maximum d 'abeilles et surtout la reine, il faut couper les branches où les abeilles s'aglutinent pour les sécouer d'un coup sec au dessus de la ruchette.

Dès que les abeilles se dirigeront d'elles mêmes vers la ruchette, c'est gagner, on a attrapé la reine.

On peut alors mettre les cadres et fermer doucement, à l'aide d'une balayette à poils souples, on chassera les abeilles au fur et à mesure qu'on avance le plateau.

Ensuite (si on n'est pas pressé) on laissera la ruchette en place jusqu'à la tombée de la nuit pour récuperer toutes les abeilles, avant de fermer la ruchette pour son transport.

Pour fermer, on se servira d'un planchette, la même utilisée pour le plateau d'envol (cf construction d'une ruchette suite).

 Voila ce qu'il nous faut pour finir...

1 marteau, des clous, des cavaliers, deux barrettes, des repose cadres, de la colle à bois et un peu de sciure...

 On remplit les fentes de colle et on rajoute la sciure. C'est moins cher que la pâte à bois et tout aussi efficace.

Ensuite, on place les cavaliers pour maintenir les cadres. On se sert d'une barrette pour avoir le bon écartement.

Pour les bords, on coupera les cavaliers en deux (un morceau pour chaque côté).

Ensuite, on place les barrettes face aux encoches, une de chaque côté.

Pour le plancher, il nous faudra 2 tasseaux de la même taille et un peu plus longs que la ruchette.

L'étape suivante est facultative. Il s'agit de faire un biseau sur la planche d'envol.

Pour ce faire, on va marquer la longueur de notre ruchette, puis faire un biseau sur les tasseaux.

Ensuite, on va disposer des lames dee plancher dont la longueur corespond à la largeur de la ruchette.

On dispausera une planchette de 1cm de côte par 2,3cm (l'épaisseur des planches), ceci nous permettra de ne pas devoir faire d'encoche pour le passage des abeilles.

Vous avez sûrement remarqué le trou sur une des planches. Il s'agit d'un noeud présent dans le bois, il servira d'aération.

On va simplement le recouvrir d'un grillage.

Voila il ne reste plus qu'à assembler le tout et faire le toit.

En vue d'agrandir mon cheptel je prépare de nouvelles ruchettes.

Pour commencer il faut:

Des serre joints, des équerres, de la colle à bois, des vis, un tourne vis, un ciseau a bois, un marteau.

Des planches, ici j'ai pris des planches à plancher en pin de 2,4cm d'épaisseur.

Il est préférable de prendre du pin au sapin parce qu'il est un peu plus resistant à l'humidité et aux insectes.

J'ai collé les planches pour obtenir plus de 30cm de large, et laissé sécher toute une nuit.

Ensuite je fais une coupe (à la scie circulaire) sur la longueur pour obtenir 30cm de large, puis je coupe en largeur cette fois ci pour avoir les cotés de ma ruchette.

Arrive la partie délicate, il faut faire les encoches.

Pour faire ces encoches, j'utilise encore la scie circulaire. Je règle la hauteur de coupe pour qu'elle fasse la moitié de l'épaisseur des planches (ici 1,2cm). Je fais plusieurs passages, comme on peut voir sur la deuxième photo. Je finis par un petit coup de ciseau a bois... et voilà le travail.

Enfin l'assemblage.

2 trais de colle et j'assemble.

Je me sers d'équerres pour que ma ruchette ne se colle pas trop de biais. Je visse pour une meilleure longévité (et oui le bois en extérieur travaille plus vite). Cette fois encore je laisse sécher toute une nuit.

Un tour de jardin en quelques photos

Voila un ptit bout de mon balcon.

on y trouve des plantes grasses et cactés

un mini bassin...

puis, des bonsai en formation

En fait tout ces plants sont au départ de "mauvaises herbes", que j'ai récupéré au cour de nettoyage de massifs.

Voici par exemple un celtis australis (micocoulier) que j'ai récolté dans un carré de lavandes il y a 2 ans

Ce matin en faisant le tour de mon petit jardinet (pour le moment un coin de balcon), voici ce que j'ai trouvé

Je vous l'accorde ce n'est pas très joli... MAIS!! il s'agit d'un parasite du puceron...

OUI OUI les petites boules blanches sont des pucerons mangés de l'intérieur.. il ne reste d'ailleurs qu'un survivant...

puis un peu plus loin...

une larve de COCINELLE encore un prédateur des fameux pucerons...

Enfin!!! ma patience a payé...

Pour ne pas utiliser de pesticides voilà presque 2 mois que je fais la chasse aux pucerons en les écrasant manuellement.